«Les réformes du secteur de la
justice initiées depuis l'an 2000, notamment pour ce qui est de la
révision des lois, ont été opérées dans la précipitation d'où les
carences enregistrées au niveau de l'application», a-t-il dévoilé lors
d’un de son allocution sur les ondes de la Radio Chîine 1, niant la
pratique de toute forme de pression sur la justice.
M. Aïdouni est revenu sur les affaires
de corruption faisant remarquer que la situation n'était pas nouvelle.
Les tribunaux ont déjà eu à traiter pareils dossiers, a-t-il dit
appelant à soutenir les magistrats dans leurs efforts pour juguler ce
fléau.
L’intervenant a notamment tiré la
sonnette d’alarme sur l’urgence de lutter contre la corruption qui est
devenue comme une gangrène contaminant tous les secteurs. Il a notamment
affirmé que le report des dossiers de certaines affaires de corruption
qui peut toucher à la transparence de la justice algérienne est en
lui-même est un acte de jugement: «Certaines affaires dans les pays
disposant d'un système judiciaire indépendant durent jusqu'à vingt ans.»
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