La révision constitutionnelle continue de nourrir le débat politique. Selon certaines indiscrétions, le chantier de la révision de la Constitution, annoncé par le chef de l‘Etat en 2011, devrait voir le jour ce mois d’avril en cours.
Parmi la série de réformes
politiques annoncée par le chef de l’Etat en 2011, celle de la révision
de la Loi fondamentale tarde à voir le jour. Après quatre années
d’attente, au cours desquelles des consultations sur la révision
constitutionnelle ont été menées dans un premier temps par le président
de la chambre haute du parlement, Albdelkader Bensalah, le général
Touati et Mohamed Boughazi et puis par le directeur de cabinet de la
présidence de la République, Ahmed Ouyahia, le chef de l’Etat semble
prêt à réviser la Loi fondamentale non par voie référendaire, comme il
l’avait annoncée auparavant, mais plutôt par voie parlementaire.
Selon « Jeune Afrique », dans son
édition de mardi 31 mars 2015, des copies de l’avant-projet de la
nouvelle Constitution ont été récemment remises aux présidents des deux
chambres du Parlement et le Conseil constitutionnel, en l’occurrence
Abdelkader Bensalah (Sénat), Larbi Ould Khelifa (APN) et Mourad Medelci.
Selon le magazine, le texte prévoit de
limiter à deux le nombre de mandats présidentiels comme ce fut le cas
avec la Constitution de 1996, avant d’être révisée en 2008 par le chef
de l’Etat.
Par ailleurs, les revendications du
secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saidani
semblent trouver l’écho escompté; lui qui réclamait le droit de son
parti, ayant la majorité des sièges à l’APN, de prendre les commandes de
l’Exécutif. C’est dire, les sorties de Saidani auraient porté leur
fruit, étant donné le prochain chef du gouvernement sera issu du parti
ayant la majorité des sièges à l’hémicycle, comme c’est le cas dans
l’ensemble des pays démocratiques. Depuis l’avènement du multipartisme
en Algérie en 1989, jamais ce principe n’a été respecté, à savoir le
droit du parti ayant la majorité de former le gouvernement.
Pour rappel, Echorouk a indiqué dans les
éditions précédentes que la révision de la Constitution devrait avoir
lieu dans la deuxième quinzaine du mois courant.
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